• Le top 3 des conseils pour des enfants reposés

     

    Dans certaines familles, le sommeil pose rarement problèmes. On parle ici d’enfants qui demandent pratiquement à aller dormir. Oui, oui, cela existe, je côtoie régulièrement ce type de familles.
    Après avoir observé ces familles, j’ai retracé 3 points en commun dans leur manière d’aborder le sommeil.

    1- Horaires réguliers

    Les enfants sont couchés (et levés) sensiblement aux mêmes heures jour après jour. Il va de soi que cela demande une organisation. Par exemple, quelques repas sont préparés d’avance, le temps de qualité offert à chaque enfant est priorisé en début de soirée. Lorsqu’il y a exception, comme une soirée chez des amis, soit les parents leur permettent de veiller un peu et les font ensuite dormir sur place, soit ils reviennent plus tôt à la maison. Le lendemain, sans exception cette fois-ci, ils sont couchés en soirée un peu plus tôt et à la sieste aussi pour ceux qui en ont encore durant la journée.

    2- Autonomie au sommeil

    Dans ces familles, la priorité est donnée à l’autonomie. Chacun des enfants a appris à s’endormir seul, dans son lit et dans sa chambre (ou dans la chambre partagée avec un frère ou une sœur). L’aller-retour à leur chevet est limité à 1 (il arrive parfois qu’un petit oubli se glisse, par exemple le doudou ou le toutou est demeuré dans un coin de la pièce). En ce qui concerne les diverses demandes des enfants plus vieux (un autre verre d’eau, un autre câlin, une autre histoire), elle sont automatiquement déclinées, tout simplement parce que tout a été fait avant de quitter la pièce. Certains parents ont même fabriqué une affiche par enfant qui contient les images du déroulement de la routine. Une fois que tout a été fait, c’est dodo. Évidemment, les vingt dernières minutes ont été consacrées à un rituel affectueux et calme.

    3- Siestes

    Les siestes ne sont pas optionnelles, elles sont respectées le plus fidèlement possible en fonction de l’âge et du besoin de l’enfant. Le piège ici est de croire que si votre enfant fait une sieste, cela viendra nuire au dodo de sa nuit. Peut-être qu’il s’endormira rapidement, cependant, il sera en train d’apprendre à s’endormir en état d’épuisement (et non avec une fatigue normale) en plus d’accumuler, parfois subtilement, une dette de sommeil qui peut avoir l’impact suivant sur les nuits : pleurs au coucher, éveil nocturnes en pleurs et éveil trop matinal).

    Un enfant qui a de bonnes habitudes de sommeil dormira bien et sera reposé.

    En vous assurant de respecter du mieux que vous pouvez les 3 points précédents, vous découvrirez que c’est beaucoup plus facile de gérer le sommeil et surtout de se retrouver avec des enfants joyeux (donc reposés) et disponibles pour les activités en famille.

     

    Brigitte Langevin – collaboratrice infosommeil.ca
    Auteure, conférencière et formatrice agréée
    Spécialisée dans le domaine du sommeil
    Experte en insomnie comportementale
    www.brigittelangevin.com

    Pour en savoir plus sur le sommeil des enfants :
    Le sommeil du nourrisson
    
Comment aider mon enfant à mieux dormir
    Guide pratique des routines du coucher et du lever
    La sieste chez l’enfant

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